Faire adapter un véhicule pour le transport de personnes à mobilité réduite est complexe et coûteux.

De ces constats est né le projet Avira. L’objectif est de partager ce type de véhicule, afin de permettre à ceux qui n’en disposent pas d’en utiliser un quand ils en ont besoin, et à ceux qui ont investi de l’argent, de récupérer une partie des frais.

 Les véhicules peuvent appartenir aussi bien à des centres de soins, à des services résidentiels ou encore à des particuliers. Dans ce cas de figure, ils sont alors partagés avec le voisinage, que ce soit pour l’utilisation du véhicule parce qu’il est adapté, ou tout simplement pour le besoin d’un véhicule motorisé.

Susciter ce type de partenariat constitue l’objectif du projet Avira qui a vu le jour en Flandre en 2013 et à Bruxelles au printemps dernier. Une dizaine d’ASBL ont déjà manifesté leur intérêt. Cette initiative a été lancée par l’ASBL Pegode avec le soutien d’Autopia (voitures partagées entre particuliers) et de Taxistop. Ensemble, ils ont créé la plate-forme Avira.

Avira apporte un cadre juridique, une grille tarifaire, un contrat d’assurance et travaille à l’élaboration d’un système de calendrier interactif permettant de connaître l’offre et la demande en temps réel. A terme, elle souhaite développer un système de carte magnétique permettant d’accéder au véhicule lorsque le propriétaire est absent, ou encore un ordinateur de bord qui calculera les distances parcourues.

Une réflexion est en cours pour tenter de résoudre un point juridique qui peut aujourd’hui représenter un frein au système. En effet, lorsqu’un particulier achète un véhicule adapté, celui-ci est exonéré de la TVA si le véhicule est utilisé uniquement à des fins personnelles.

Communes, centres de santé, associations, mais aussi tous les particuliers qui possèdent une voiture adaptée peuvent faire partie du projet et intégrer la plateforme.

Infos : www.autopartage.be/avira.fr

Article extrait du CeMaphore 126