La mobilité active favorise l'activité physique régulière, ce qui a des effets positifs sur la santé physique et mentale. Marcher, faire du vélo ou utiliser les transports en commun implique généralement une certaine activité physique, ce qui contribue à réduire le risque de maladies liées à la sédentarité et à améliorer le bien-être général.

L’OMS recommande d’ailleurs 30 à 60 minutes d’activité physique modérée ou soutenue par jour pour les adultes de 18 à 64 ans.*

• Le lien entre santé et mobilité active, par Benoit Massart, coordinateur fédéral EnéoSport (Belgique) dans le cadre du colloque vélos et piétons du 07 avril 2023.

* OMS : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/physical-activity

Certains des modes de transport alternatifs, comme le covoiturage ou les transports en commun, la marche ou le vélo, offrent des opportunités de rencontres et d'interactions sociales. Ils favorisent les échanges entre les personnes, renforcent le sentiment d'appartenance à une communauté et contribuent à la cohésion sociale.

« Le transport routier est l’une des principales sources d’émission de gaz à effet de serre en Belgique. En 2020, les émissions du secteur des transports constituent 20,4 % des émissions totales (contre 14,4 % en 1990), largement dûe au transport routier. »*

Les modes de transport durables tels que la marche, le vélo, les transports en commun ou le covoiturage ont une empreinte écologique beaucoup plus faible que l'utilisation de la voiture individuelle. En réduisant les émissions de gaz à effet de serre et la pollution de l'air, nous contribuons à la lutte contre le changement climatique et à la préservation de l'environnement.

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* Plan wallonie cyclable 2030

En réduisant les émissions polluantes provenant des véhicules motorisés, nous améliorons la qualité de l'air que nous respirons.

Cela a des effets bénéfiques sur notre santé, en diminuant les problèmes respiratoires et cardiovasculaires associés à la pollution de l'air.

Les modes de transport alternatifs peuvent contribuer à désengorger les routes et à réduire les embouteillages (par exemple, 40% des livraisons en villes pourraient être confiées à des vélo cargo).

Cela se traduit par des déplacements plus rapides et moins stressants, en particulier dans les zones urbaines denses.

De plus, les modes de déplacement actifs comme la marche ou le vélo peuvent offrir une expérience plus agréable et dont le temps de trajet s’avère relativement stable.

Utiliser des modes de transport alternatifs peut permettre de réaliser des économies significatives. Les coûts liés à l'achat, l'entretien, le carburant et le stationnement d'un véhicule individuel peuvent être considérables. En optant pour des modes de transport moins coûteux, on peut réduire ses dépenses et consacrer son argent à d'autres besoins et envies.

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« Au total, 70% voire 80% de l’espace public est dédié aux voitures, qu’elles soient en mouvement ou stationnées. Et pourtant, une voiture est en moyenne occupée par seulement 1,2 ou 1,5 personne, et est à l’arrêt 95% du temps, vu que l’on ne se déplace qu’environ 90 minutes en 24 heures. »*

Une mobilité durable s'accompagne souvent d'un aménagement urbain plus favorable aux piétons et aux cyclistes. Cela se traduit par des espaces publics plus attractifs, des rues plus sécurisées pour toutes et tous, des quartiers dynamiques et des environnements urbains agréables à vivre, que ce soit pour les enfants, adultes, personnes âgées… Ce constat est tant valable en milieu urbain que rural.

• De la ville fonctionnelle à la ville relationnelle, par Sonia Lavadinho, anthropologue urbaine, autrice, fondatrice de Bfluid (Suisse) dans le cadre du colloque vélos et piétons du 07 avril 2023.

• Le lien entre économie, commerce et mobilité active, par Mathieu Chassignet, ingénieur mobilité, qualité de l’air, expert à l’ADEME (France) dans le cadre du colloque vélos et piétons du 07 avril 2023.

* Plan wallonie cyclable 2030