Le stationnement vélo

Pour fonctionner, le réseau cyclable doit s’accompagner d’une offre de stationnement vélo adéquate. En effet, le cycliste a besoin de garer son vélo, tant à domicile qu’à destination, dans de bonnes conditions de protection contre le vol et, si possible, contre les intempéries.

La diversité des cyclistes, des vélos et des usages implique des solutions adaptées aux besoins multiples.

En effet, le client venu faire une course rapide en ville pourra se contenter d’un simple arceau en U renversé, mais le navetteur qui doit laisser son vélo électrique toute la journée à la gare exigera un parking couvert et sécurisé.

Le vélotaffeur s’attend à pouvoir se garer facilement à proximité de l’entrée de son bâtiment, et pas aux confins les plus reculés et sombres du parking auto.  
Dans les quartiers urbains, les habitants qui n’ont pas de garage individuel doivent disposer d’une solution collective accessible et sécurisée, comme des emplacements dédiés dans les immeubles d’habitation, des box vélo en voiries, du stationnement sécurisé dans les parkings publics ou privés des environs.

À l’école, les enseignants préféreront sans doute garer leurs vélos séparément de ceux des élèves, lesquels n’auront pas les mêmes besoins à 10 ans qu’à 18 ans.

L’essor des vélos-cargos, en matière de mobilité familiale ou de cyclologistique, questionne aussi les types et tailles de stationnement vélo…

Dans une optique de transfert modal, créer du stationnement vélo doit se faire en reprenant de la place dévolue à la voiture, par exemple en installant des arceaux ou un box à vélos sur une place de parking existante.

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En résumé

Le stationnement vélo doit :

  • offrir un niveau de sécurité satisfaisant : simples arceaux en U pour de courtes durées, parking sécurisé pour un stationnement plus long, dispositifs résistants et solidement ancrés permettant d’attacher le vélo en deux points minimum… ;
  • être placé aux bons endroits : visibilité, proximité, facilité d’accès, contrôle social, pas de gêne pour les piétons et PMR ;
  • être correctement dimensionné : offre suffisante pour répondre aux besoins actuels et pour accueillir de nouveaux utilisateurs ;
  • être adapté au contexte, aux différents types d’usagers et de vélos : selon le contexte, on prévoira des emplacements pour des vélos-cargos, pour des vélos d’enfants, des bornes de recharge pour VAE, des casiers….

 

Le stationnement vélo pour favoriser l’intermodalité

Permettre de combiner facilement le vélo avec les transports en commun, ou encore avec le covoiturage, est un des objectifs de la Wallonie, qui veut multiplier les Mobipôles et Mobipoints sur son territoire. Car le vélo doit être envisagé comme une des solutions possibles pour se déplacer, de manière efficace et durable, au quotidien.

Via leur subside régional intitulé Plan d’Investissement Mobilité active et Intermodalité-PIMACI, toutes les communes ont l’obligation et les moyens de faciliter l’intermodalité entre le vélo et les autres solutions de mobilité durable sur leur territoire, par exemple en y installant des parkings vélo de qualité.

Que fait la Wallonie ?

La Wallonie propose des recommandations et bonnes pratiques à destination de ses propres services, mais également des communes, des opérateurs de transport et de tout organisme ou personne concerné(e) par la question du stationnement vélo. Citons entre autres :

La Wallonie finance le stationnement vélo de différentes manières :

Enfin, via son réseau cyclable structurant, la Wallonie contribue à identifier les endroits où le stationnement vélo est le plus pertinent, notamment dans le cadre de l’intermodalité.  

Inspirations et conseils de nos voisins bruxellois